Pourquoi composter en tas ?
Le compostage en tas est une technique qui ne demande pas ou presque pas d’aménagement. En effet, vous pouvez débuter cette pratique sans rien acheter et directement dans votre jardin.
Votre tas de compost n’est pas limité en volume ce qui en fait une technique très intéressante lorsque l’on souhaite valoriser en même temps les déchets de cuisine et ceux du jardin, notamment les tontes de pelouse.

Comment débuter ?
Trouvez un site idéal et de préférence à l’abri des regards car tout se passe à l’air libre. Vous pouvez choisir un petit espace avec peu de vis à vis ou le long d’une haie par exemple.
Votre tas de compost doit avoir une forme de trapèze et selon votre espace, une dimension de 1à 2 m de large sur 1m de haut pour une bonne montée en température. La longueur évoluera au fur et à mesure des apports. Vous pouvez commencer votre tas par du carton brun, du paillage ou du broyat par exemple. Ne placez pas votre tas dans une cuvette car l’accumulation de l’eau de pluie dans le tas peut provoquer des mauvaises odeurs.

Entretien

Vous devrez aérer votre compost le meilleur outil reste la fourche : 3 à 4 retournements par an suffisent pour garantir un bon compost. Lors du retournement, profitez-en pour réguler l’humidité. Selon vos apports ou les saisons vous pourrez : soit apporter quelques arrosoirs d’eau, soit couvrir votre tas avec une bâche pour qu’il ne se gorge pas d’eau.

Récupérer le compost

Au bout de 6 à 9 mois, votre compost sera pratiquement mûr. Le plus facile pour récupérer le compost mûr consiste à utiliser une bâche. Placez-là au sol et mettez-y dessus les parties les moins compostées (derniers apports et les extérieurs). Récupérez dans une (ou plusieurs) brouette le « cœur » du tas c’est à dire la partie la plus mûre. Puis reformer le tas avec les éléments les moins décomposés.